Soif 09/2022

Le magazine de restauration de l’entreprise Feldschlösschen www.journalsoif.ch Édition no 9, septembre 2022 Actions et promotions réservées à nos clients de la restauration HITFLASH SAIN ET DURABLE DU FAST FOOD AU FAST GOOD Gagnez un moment fort dans l’escape room WEBINAR Course au personnel: comment les restau- rateurs font face à une situation tendue BIÈRE CHAUDE La nouvelle Feldschlösschen Bière chaude réchauffera la clientèle lors des jours froids I Promotions et offres spéciales réservées à nos clients restaurateurs

LE PARTENAIRE IDÉAL POUR LA GASTRONOMIE feldschloesschen-gastro.swiss DÉCOUVREZ LE MONDE DE LA GASTRONOMIE DE FELDSCHLÖSSCHEN

Apéro 3 Chères lectrices, chers lecteurs, Se restaurer rapidement, c’est ce que veut la clientèle du secteur du fast-food et de la vente à emporter. Mais l’époque où la plupart des personnes ne se souciaient pas de ce qu’elles mettaient dans leur estomac est maintenant révolue. Elles deviennent plus exigeantes envers l’ensemble de la restauration, y compris les établissements de restauration rapide. Il faut que ce soit sain, rapide, durable et bien sûr bon, voire raffiné. Je suis heureux de constater que de nombreux établissements de restauration rapide ont déjà pris en compte les nouveaux besoins de leur clientèle. Si je n’ai pas le temps de m’asseoir confortablement à la table d’un restaurant pour y prendre un repas copieux, j’ai aujourd’hui àma disposition une large offre de sandwichs, de snacks et de plats de restauration rapide produits de manière durable avec des produits locaux. En tant que partenaire du secteur de la restauration, nous mettons à la disposition des restaurateurs les boissons pour accompagner leurs plats. Nous avons une multitude de produits qui anticipent également les nouveaux besoins de la clientèle et qui sont parfaitement adaptés au nouveau secteur de la restauration rapide. Dans ce domaine également, nous visons le succès conjointement avec nos partenaires du secteur de la restauration. Philippe Bouhan Regional Sales Manager, Vaud Le renouveau du fast-food: rapidité et exigence Éditorial Nouveautés&Produits Gambrinus Explication claire sur une bière trouble ���Page 4 Webinar La course au personnel ���������������������������Page 5 Bière chaude Choix tout trouvé pour la saison froide ���Page 9 People&Entertainment Caliente! Concepts nouveaux, temps nouveaux ��Page 16 Hürlimann S’inscrire au «Hürliman Töffli Tour» ����Page 16 Concours: à gagner Moments forts dans l’escape room ������Page 21 Marché&Tendances Pommery Brut Rosé Apanage Le meilleur des champagnes rosés �����Page 25 Claudio Del Principe La caponata, une symphonie estivale ���Page 28 Développement durable Camions électriques ������������������������������ Page 30 Impressum SOIF Le magazine de restauration de l’entreprise Feldschlösschen, www.journalsoif.ch Édition Feldschlösschen Boissons SA, Theophil-Roniger-Strasse, 4310 Rheinfelden, téléphone 0848 125 000, www.feldschloesschen.swiss Responsable Daniela Fernández Responsable rédactionnelle Daniela Fernández Annonces durst@fgg.ch, Daniela Fernández Année Seizième année Parution Paraît une fois par mois en français, allemand et italien Tirage Français 10000, allemand 24000, italien2000 Rédaction, mise en page, lithographie, lectorat, traductions, impression et expédition Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen Responsable de projet Pamela Güller Rédacteur en chef Marcel Siegenthaler/Textension Sàrl Droits d’auteur Les articles contenus dans ce journal sont protégés par les droits d’auteur. Tous droits réservés Droits sur les images Valeriano Di Domenico, Feldschlösschen, Luiza-Lucia Puiu, iStock, Adobe Stock, Shutterstock, màd. Caricature: Göldi (Daniel Mangold) Toutes les offres proposées s’adressent exclusivement aux clients Feldschlösschen business-to-business. Pour s’abonner à SOIF e-mail: durst@fgg.ch téléphone: 0848 125 000 en ligne: www.journalsoif.ch imprimé myclimate.org/01-22-114778 Plat principal Du fast food au fast good La restauration rapide connaît une évolution rapide �������������������������������������������������������������������������������������������������������������Pages 10

4 Nouveautés & Produits «1876» rappelle les débuts de la brasserie Feldschlösschen. Cette lager est un hommage à Theophil Roniger, qui cherchait sans cesse la meilleure recette de bière. Ses années de compagnonnage ont perfectionn son savoir-faire, avant de retourner à Rheinfelden et de brasser son premier jus le 8 février 1876. Inspirés par les origines de la marque, les brasseurs de Feldschlösschen ont développé la «1876», une bière gouleyante ambrée unique, aux arômes épicés. Pétillante en attaque, avec une légère douceurdemalteenfinale, la«Feldschlösschen 1876» est également disponible dans la bouteille emblématique équipée d’un bouchon mécanique. Un véritable atout pour la restauration! Vin du mois Viognier Baglio di Grisi Feldschlösschen 1876 Bügel KI NO BI Kyoto Dry Gin Bière du mois Les spiritueux japonais sont en vogue, tout comme les gins. Un bon bar ne saurait donc manquer du meilleur gin japonais. Le KI NO BI Kyoto Dry Gin allie plantes naturelles japonaises et alcool de riz de haute qualité selon la méthode traditionnelle Konwa et révèle une puissance de 45,7% vol. Ce gin premium limpide comme du cristal offre dans son arôme un soupçon de poivre sansho avec des arômes frais de yuzu, suivi de botaniques japonaises comme la baie de genièvre. Son goût fruité et onctueux dévoile une touche épicée superbement dosée. Le KI NO BI Kyoto Dry Gin n’est pas filtré à froid et a été primé à plusieurs reprises; il mérite parfaitement sa place dans tous les bars. Spiritueux du mois Ça vous dit un vin blanc d’Italie? Au domaine Baglio di Grisi, chaque bouteille est remplie des saveurs du soleil, de la nature et de la Sicile. Ce monocépage viognier est particulièrement apprécié des amateurs de vins blancs secs. Dans le verre, il brille d’un jaune paille teinté de reflets verts. Au nez, il développe des notes parfumées et fruitées de mangue et d’abricot doux. Rond en bouche et bien structuré, il présente une acidité équilibrée. La finale est toute en minéralité. Se marie idéalement avec… la cuisine méditerranéenne et les tapas, mais aussi à l’apéritif. www.bottle.ch/fr À commander de suite! À commander de suite! KI NO BI Kyoto Dry Gin 52.50CHF la bouteille Art.31361, 1×70cl, VP verre À commander de suite! Feldschlösschen 1876 Bügel 1.57CHF la bouteille Art.26889, 20×33 cl, VC verre Viognier Baglio di Grisi 8.90CHF la bouteille au lieu de 9.90 CHF Art.31943, 6×75cl, VP carton Le monde change, et la langue avec lui. De nouveaux mots ont fait leur apparition, comme «distanciation sociale» ou même «avihonte» (la honte de prendre l’avion). Lemonde de la bière n’y échappe pas non plus. Les brasseurs produisent aussi de nouveaux mots. Comme «Hazy IPA». Savez-vous ce que «hazy» signifie? Ce mot anglais veut dire «trouble», «brumeux» ou «nébuleux». Quant à IPA, c'est l’abréviation de «India Pale Ale», un style de bière qui continue de gagner de nouveaux adeptes. Une Hazy IPA est donc une India Pale Ale trouble. Mais bien plus que cela, elle est aussi décontractée, fruitée, très houblonnée, crémeuse et pleine de surprises aromatiques. Contrairement à l’IPA classique de la côte ouest des États-Unis, l’IPA Hazy nous vient de la côte est. Elle est donc aussi connue sous le nom d’East Coast IPA, New England IPA ou encore Vermont IPA. Ce style fut inventé dans le Vermont par le fondateur de la légendaire brasserie «The Alchemist», John Kimmich. La Hazy IPA se distingue des autres India Pale Ales plus connues, au goût amer et houblonné, non seulement par son aspect trouble, mais aussi par son goût plus fruité et moins amer. Certains brasseurs renoncent même aux arômes de houblon amers dans la Hazy IPA et misent davantage sur des notes douces, fruitées ou même exotiques. Il ne manque plus que le terme Hazy IPA fasse son entrée dans le dictionnaire… Le monde évolue vite, même celui de la bière. Nous devons nous réjouir de voir arriver de nouveaux styles de bières et avec eux de nouveaux mots. Gambrinus explique les notions liées à la bière Hazy IPA: clarifier l’histoire de cette nouvelle bière trouble À chaque nouveau style un nouveau nom, tout aussi original que la bière en question. Hazy IPA est un nom génial pour un style de bière qui l’est tout autant. Voici quelques éclaircissements sur cette innovation trouble venue des États-Unis. En promotion jusqu’à fin décembre 2022

Nouveautés & Produits 5 Feldschlösschen SOIF: webinaire #1 2022 La question lancinante du personnel La «course au personnel» est l’un des plus grands défis de la restauration. C’est donc sous ce titre que s’est déroulé le dernier webinaire de Feldschlösschen SOIF. Des solutions intéressantes ont été proposées, et un mot est revenu à plusieurs reprises: l’estime! Postes vacants actuellement à pourvoir: 10000. Entreprises éprouvant des difficultés à trouver du personnel: deux tiers. Entreprises devant fermer partiellement, temporairement ou complètement en raison d’un manque de personnel: 10%. Apprenti(e)s souhaitant quitter le secteur après leur formation: près de la moitié. Au début du webinaire, l’animatrice Daniela Fernández a présentémi-mai le défi du secteur en chiffres et en faits. Depuis, le nombre de postes vacants s’est stabilisé à un niveau élevé. Urs Pfäffli, le président de GastroZürich, s’est montré clair: «La situation est tendue.» Pourquoi donc? Les horaires irréguliers en sont une raison, de même que le niveau de salaire, que beaucoup jugent trop bas. Mais pendant le webinaire, une autre raison s’est dessinée: le manque d’estime! «Les personnes viennent dans une entreprise pour le travail et le contenu, et ils partent à cause de la direction», a déclaré le psychologue du travail Christoph Clases. L’associé de AOC Zurich a demandé que l’on témoigne de l’estime envers le personnel et a lancé un avertissement: «L’estime n’est pas un instrument, c’est un mode de vie.» C’est ainsi que le voit Oliver Brand. Gérant du «My Senses the Bar» à Dübendorf, il a déclaré lors du webinaire: «Par estime, il faut comprendre que je fais, en tant que chef, le même travail que le personnel et que je porte aussi la même tenue de travail.» Pour lui, c’est une évidence: «Si le personnel se sent bien, la clientèle aussi. Nous sommes une équipe et nous tirons toutes et tous à la même corde.» Urs Pfäffli a recommandé d’évaluer de nouRegarder la vidéo Retrouvez ici la vidéo du webinaire «Il est important d’établir une culture de l’estime dans les entreprises.» Christoph Clases Psychologue du travail «La situation est tendue, nous devons repenser les modèles de travail.» Urs Pfäffli Président de GastroZürich «Si le personnel se sent bien, la clientèle aussi.» Oliver Brand Gérant de bar veaux modèles de travail comme la semaine de quatre jours. Pour lui aussi, l’estime est un élément central: «Les restaurateurs devraient s’efforcer d’offrir des avantages à leur personnel. Récemment, un restaurateur m’a raconté qu’il avait loué un appartement de vacances en Espagne et qu’il le mettait gratuitement à la disposition des membres de son personnel. Cela illustre très bien l’idée.» Malgré la situation tendue, beaucoup d’optimisme s’est fait ressentir lors du webinaire. «La restauration est un monde vivant, on est toujours en contact avec d’autres personnes et il y a beaucoup à apprendre. Les étudiant(e)s qui ont travaillé dans le service pendant leur formation parlent de cette période avec enthousiasme toute leur vie. Les métiers du secteur sont variés, notamment en termes d’horaires», a déclaré Urs Pfäffli. L’audience acquiesçait à ses propos: «Il s’agit de veiller à ce que tout le monde trouve sa place.» Ensuite, il convient d’entretenir une culture de l’estime. SOIF WEBINAIRE FELDSCHLÖSSCHEN

NOTRE SINGLE-HOP PALE ALE ALC. 5.2% VOL IBU 25 HOUBLONS BRAVO PAR PASSION SANS COMPROMIS

Nouveautés & Produits 7 Le comte Negroni et le cocktail à son nom Le Negroni est également un plaisir tard dans la soirée, mais il est surtout commandé en apéritif dans la restauration. Ce grand classique a un goût aigre-doux, il est équilibré, simple et connu dans lemonde entier. Pour un Negroni parfait, le Campari est indispensable, tout comme le gin et le vermouth rouge, de préférence le Cinzano Rosso. En choisissant parfaitement son gin, on peut donner à chaque cocktail ce petit quelque chose en plus: par exemple avec le Bulldog London Dry Gin, qui contient une douzaine de botaniques comme des feuilles de lotus, du longane, de la coriandre et du pavot. Ce gin innovant, présenté dans une bouteille noire qui se remarque et distillé quatre fois, garantit un Negroni parfait. L’origine de son nom est d’ailleurs très intéressante. La Première Guerre mondiale venait de se terminer et on était en 1919 lorsque le comte CamilloNegroni commanda son Americano «un poʼ più forte», c’est-à-dire «un peu plus fort», au Caffè Casoni de Florence. Sans lamoindre hésitation, le barman Fosco Scarselli a remplacé l’eau de Seltz par du gin. C’est ainsi qu’est né le mythique Negroni, qui doit donc son nom au comte. Les grandes choses naissent souvent de petits événements, mais pas moins importants. Ingrédients 3cl Bulldog Gin 3cl Campari 3cl Cinzano Rosso Préparation Mélangez tous les ingrédients dans un tumbler avec des glaçons et décorez avec une tranche d’orange. R EC E T T E Gastro WebReview 2022 Bilan positif «Gastro WebReview» de la start-up suisse «re:spondelligent» est l’étude la plus complète sur l’évaluation en ligne de la restauration. L’édition 2022 montre notamment que l’année passée, la baisse de la fréquentation en Suisse a été nettement moins marquée qu’en Allemagne et en Autriche. L’auteur de l’étude, Alexander Zaugg, en est convaincu: «Ce bilan positif est lié aux mesures relativement modérées de la politique suisse pour lutter contre le Covid.» Campari 22.50CHF la bouteille Art.27692, 1×100 cl, VP verre Bulldog 25.95CHF la bouteille Art.16079, 1×70 cl, VP verre Cinzano Rosso 9.95CHF la bouteille Art.23634, 1×100 cl, VP verre À commander de suite! Boisson du mois Gastro WebReview Vous trouverez ici toutes les informations sur l’étude «Gastro WebReview 2022». De l’eau pétillante, de l’alcool et un goût fruité: voici, pour résumer, les principaux éléments des «hard seltzers» et des «wine seltzers». Ces boissons tendance prêtes à consommer sont également de plus en plus appréciées en Suisse. Parmi elles, il y a le Pampelmu.se et le Pampelro.se, les vins pétillants frais et fruités de Rothenburg, dans le canton de Lucerne. Le Pampelmu.se est la combinaison parfaite de vin blanc, d’eau fraîche suisse, d’une pincée de sucre de raisin et d’arômes naturels de pamplemousses blanc et rose. Le tout offre un goût rafraîchissant, pétillant et subtil. Le Pampelro.se est le pendant riche en saveurs du Pampelmu.se, mais complété par des arômes de yuzu et un soupçon de vin rouge. Cette boisson tendance a une teneur faible en alcool et contient des arômes naturels. www.pampelmu.se/www.pampelro.se Actuel: Pampelmu.se und Pampelro.se Un goût subtil venu de Rothenburg À commander de suite! Pampelmu.se 1.69 CHF la bouteille Art. 31945, 12×25 cl, VP verre Pampelro.se 1.69 CHF la bouteille Art. 31960, 12×25 cl, VP verre

NATURELLEMENT SUCRÉ AU CIDRE DOUX. Nouveau Sucré avec le meilleur Par nature faible en calories Sans additifs artificiels Cidre doux RAMSEIER -------- --------

Nouveautés & Produits 9 Feldschlösschen Bière chaude Un plaisir chaud pour la saison froide La clientèle a soif de découvertes. La Feldschlösschen Bière chaude est une nouveauté et le choix parfait pour les journées froides. La Feldschlösschen Bière chaude est une bière épicée et aromatique qui se sert chaude. Facile à préparer, c’est un plaisir hivernal aussi bien pure qu’accompagnée d’un peu d’eau-de-vie. Le mieux est de la servir dans l’élégante tasse Feldschlösschen Bière chaude. Beaucoup connaissent déjà le vin chaud, mais la bière chaude permet de se démarquer de la concurrence en proposant exactement ce que recherche la clientèle: c’est-à-direunnouveauplaisir. LaFeldschlöss- chen Bière chaude est épicée et aromatique. Cette nouveauté chaude porte en elle les odeurs et les arômes de la saison froide: cannelle et clou de girofle, complétés par une fine touche d’agrumes. Le corps de la Feldschlösschen Bière chaude est tendre, légèrement sucré et la finale est extrêmement aromatique. La couleur noisette est également une ode à la saison froide. Tasse assortie et supports promotionnels L’été fut chaud, mais les journées deviennent nettement plus courtes et plus fraîches. C’est pourquoi la Feldschlösschen Bière chaude est disponible à partir de mi-septembre dans le très pratique Bag-in-Box de 10 litres. La tasse bière chaude exclusive, qui souligne l’ambiance hivernale de cette bière, peut aussi être commandée à partir de mi-septembre. Pour que toute la présentation de la bière chaude soit cohérente, il y a aussi des supports promotionnels adaptés (présentoirs de table, inserts pour cartes de bière et affiches). Par À commander de suite! À commander de suite! Feldschlösschen Bière chaude 5.10CHF le litre Art.31976, Bag-in-Box de 10 litres PR É PA R AT I ON FAC I L E Lapréparationde lanouvelleFeldschlösschen Bière chaude est très simple et ne demande que peu d’efforts. Pour la chauffer, il y a trois possibilités: alors que le chauffe-eau et la marmite à vin chaud permettent de tirer directement la bière, une casserole traditionnelle convient tout aussi bien. La tasse Feldschlösschen Bière chaude 2.95CHF la tasse Art.115153, 12×20 cl ailleurs, dans le printshop de Feldschlösschen (www.fs-printshop.ch), les restaurateurs peuvent concevoir eux-mêmes leurs supports sur mesure pour leur établissement. La Feldschlösschen Bière chaude a un taux d’alcool de 5,5% et est aussi délicieuse dans une salle de restaurant bien au chaud que sous un ciel d’hiver dégagé. Elle se déguste aussi bien pure qu’avec un peu d’alcool fort: il suffit de verser 2cl d’un spiritueux dans la tasse et de compléter avec la Feldschlösschen Bière chaude. Le rhum et l’amaretto Disaronno conviennent tout autant que le Sennebueb Holdrio, le Röteli et le Frangelico. Les possibilités sont infinies. Livraison à partir de mi-septembre Chauffe-eau Automate à boissons chaudes Casserole

10 Plat principal manophone et elle publie chaque année un Food Report très suivi. Elle a reconnu très tôt l’évolution du fast food vers plus de qualité et de durabilité et a créé le terme «fast good». Les «repas rapides» sont également devenus «plus sains et plus variés». Ce n’est pas parce que c’est «rapide» que «ça ne doit pas être bon», Dans le monde d’aujourd’hui, on veut plus que jamais se restaurer rapidement et facilement avant de reprendre le travail. Mais l’on accorde une importance toute particulière à ce que l’on consomme et à l’origine des matières premières, et aussià la santé. C’est pourquoi la restauration rapide classique se transforme et se réinvente. SOIF présente les principaux aspects du nouveau «fast good». Le nouveau fast food En tant que chef étoilé, Eduard Hitzberger a obtenu 18 points au Gault et Millau et deux étoiles au Guide Michelin et a été plusieurs fois nommé «Cuisinier suisse de l’année». Il s’est ensuite fixé pour objectif de proposer sa cuisine saine accessible non seulement à une clientèle aisée, mais aussi à un large public urbain sous la forme de «healthy fast food», comme il l’a lui-même nommé. En 2009, la première filiale de «Hitzberger» a ouvert ses portes à Zurich et il s’est rapidement avéré que le grand cuisinier avait bien pris le pouls de la société actuelle. Aujourd’hui, il existe en tout dix restaurants et take aways de «Hitzberger» à Zurich et Berne. Eduard Hitzberger est un pionnier du nouveau fast food, mais il est loin d’être le seul. Des chaînes comme «Hans imGlück» et «Holy Cow!» se sont engagées dans une restauration rapide saine, légère et durable, tout comme des restaurateurs individuels innovants. Ayrton Rodriguez et Lothar Linsmayer avec leurs «Astro Fries» à Bâle et Gjendrim Asllani avec son «Asllanis Corner» à Interlaken (voir page 13) n’en sont que deux exemples parmi des dizaines d’autres. Hanni Rützler est l’experte en tendances alimentaires la plus renommée de l’espace gerManger durable, sain et rapide «Ce n’est pas parce que le fast food est rapide que ça ne doit pas être bon.» Hanni Rützler, experte en tendances alimentaires a-t-elle déclaré à la Neue Zürcher Zeitung. Le fast food classique est également en train de changer du fait de la snackification, cette tendance à prendre plusieurs petits repas au cours de la journée. Selon Hanni Rützler, l’aspect santé est également au premier plan. Les légumes ne sont plus seulement une garniture et ont gagné une place importante même dans la restauration rapide. Ce qui compte La tendance vers une restauration rapide saine et durable a en outre pris de l’ampleur avec la pandémie. Le fast food suit les mêmes tendances que l’alimentation au sens large. Sain: le nouveau fast food n’est plus gras et lourd, mais léger et sain. Dans le cas du burger, le pain est complet et la viande à l’intérieur provient directement de la ferme et est accompagnée de légumes frais. Fait maison: pour se démarquer de la concurrence, il faut produire soi-même tous les ingrédients. Local: on favorise ce qui pousse à proximité. Les producteurs locaux prennent de plus en plus d’importance. Et en un clin d’œil, la boisson qu’il faut Une myriade de produits parfaits pour le nouveau fast food Nobleset légères, durablesetpleinesdesaveur,Feldschlösschen a les boissons parfaites pour le nouveau fast food et dans des emballages adaptés. Les Feldschlösschen Pomme et Citron 0,0% et les schorle au raisin d’Adam+Uva sont des exemples des nombreux produits régionaux suisses. Toutefois, des boissons plus exotiques comme les matés d’El Tony sont aussi très demandées. Et si l’on accompagnait son fast food d’un peu d’alcool? L’USZIT répond à tous les souhaits; même sur l’aspect durable, en s’engageant pour la préservation de la forêt en Suisse. Il existe en outre de nombreuses bières et autres boissons avec une faible teneur en alcool. En tant que partenaire de la restauration, Feldschlösschen observe et analyse de très près les changements dans la société. Cela permet au Une sélection de boissons adaptées à la restauration rapide. plus grand distributeur de boissons de Suisse d’anticiper les tendances et de proposer aux restaurateurs des boissons adaptées. Il en va de même pour les tendances de la restauration rapide de haute qualité.

Plat principal 11 Durable: l’agriculture régénérative s’efforce de régénérer le sol et la biodiversité. Indépendamment du label bio, ces produits ont le vent en poupe. Émancipé: le burger s’est émancipé de son image malsaine et grasse du passé. Même les établissements soucieux des aspects durable et équilibré l’affichent depuis longtemps au menu. Dans des chaînes comme «Hans im Glück», il est au premier plan et, bien entendu, il existe aussi dans des variantes végétariennes et de plus en plus souvent véganes. Végétarien et végan: même dans la restauration rapide moderne, la règle s’applique: s’il y a de la viande, il faut que ce soit de la bonne viande. Les plats végétariens et végans sont de plus en plus souvent commandés. À base de plantes: la nourriture à base de plantes se développe. Avant, les produits d’origine animale étaient remplacés par des produits végétaux comme des algues, des fruits, des champignons ou du soja. Désormais, on remplace le soja par des graines de pastèque ou de chanvre, de la courge ou des haricots mungo. Sans gluten: dans la restauration rapide, on accorde de plus en plus de place aux alternatives pour les personnes allergiques. Les plats sans gluten n’en sont qu’un exemple, les additifs sont généralement à proscrire. Sans plastique: il va de soi que la restauration rapide doit être durable, tout comme les emballages. Les personnes qui se restaurent rapidement ne veulent pas non plus polluer l’environnement avec du plastique. Le meilleur de la restauration rapide: un burger à base de quinoa, de haricots, d’épinards, de maïs et un pain en croûte de haricots. Faire les bons choix… et en parler à la clientèle Ne pas oublier le storytelling De plus en plus d’établissements s’approvisionnent en légumes, fruits et viande, mais aussi en produits dits «local exotics», en boissons et d’autres auprès de producteurs locaux. Cela vaut de plus en plus pour le secteur de la restauration rapide et tout particulièrement pour la restauration collective. Les produits locaux et la restauration rapide de haute qualité rejoignent tout à fait les attentes de la clientèle. L’origine des aliments est depuis longtemps un facteur qui détermine le choix d’un établissement. Du fait de l’agitation quotidienne et des efforts pour être en contact étroit avec les producteurs locaux, on oublie souvent de communiquer à sa clientèle les bons choix que l’on fait. Lors d’une conversation, sur son site web, sur les médias sociaux et dans les newsletters: durable et local se prêtent parfaitement à un storytelling qui lie encore plus étroitement la clientèle à l’établissement. Présenter l’agricultrice qui fournit les légumes offre authenticité et crédibilité. C’est pour cela qu’on le dit: il ne suffit pas de faire les bons choix; il faut en parler! Des légumes directement de la ferme. Tout savoir sur l’évolution du fast food vers le good food en pages 10 à 15

À CONSOMMER DE FAÇON RESPONSABLE. | Tanqueray-Feldschlösschen-Inserat-Durst-205x145mm-OK.indd 2 14.07.22 16:00 Santé! LIFE SPARKLES UNDER THE SUN QU ’ E S T C E QU I E S T ROUG E E T I N I M I TA B L E ?

Plat principal 13 cie le fait que les plats soient préparés à lamain et que l’aspect durable soit une priorité. Gjendrim Asllani poursuit: «Notre clientèle s’arrête chez nous pour manger des burgers, mais pour elle, ils ne sont pas du fast food.» C’est pourquoi, selon lui, il n’y a pas de problème à demander un peu plus que dans la restauration rapide classique. «Compte tenu de la charge de travail que nous avons, dit ce gastronome passionné, nous pourrions probablement fixer des prix encore un peu plus élevés.» Gjendrim Asllani a des projets de développement et a déjà reçu une demande des Emirats arabes unis grâce à son concept de burgers durable et réussi. Est-ce que l’Interlakois de souche serait attiré par des destinations lointaines? Pas franchement. Il ouvrira plus probablement son deuxième établissement à Interlaken. Burgers, pommes de terre en accompagnement, bols de salade: les plats du «Asllanis Corner» semblent typiques de la restauration rapide. Mais il faut souvent attendre un certain temps avant d’être servi. Il arrive parfois qu’une personne s’impatiente et demande des explications. «Nous lui répondons alors que nous préparons tout nousmêmes et que nous attachons une grande importance à l’aspect durable de nos plats», raconte Gjendrim Asllani. La clientèle observe alors avec enthousiasme la fabrication du pain et attend volontiers quelques minutes. Lors des weekends en été, environ 800 burgers sont commandés par jour. Nous proposons une douzaine de burgers, dont trois végétariens et un nouveau steakburger à la moutarde de Dijon, préparé à basse température et pouvant être commandé rosé. «L’effort que nous devons fournir pour tout préparer nous-mêmes est considérable», explique Gjendrim Asllani avant d’ajouter: «Le matin, dès 6 heures, les premiers collègues préparent les galettes de burger, les frites, les country fries et les sweet potatoes dans le local de fabrication situé sous l’établissement. Nous produisons le pain en haut, dans la nouvelle partie de la salle, sous les yeux de la clientèle. Depuis peu, nous proposons également du pain complet et du pain à la saumure.» D’origine albanaise, Gjendrim Asllani est né à Interlaken et est «heureux de pouvoir vivre dans le plus bel endroit du monde». Beaucoup de ses employés sont d’anciens camarades de classe et l’équipe fonctionne comme une famille. Dès le départ, il était clair pour Gjendrim «Fresh, homemade and tasty»: ce slogan est tout un programme. Dans le restaurant de burgers «Asllanis Corner» à Interlaken, la clientèle peut assister à la fabrication du pain. Tous les autres aliments – exclusivement des produits suisses – sont également fraîchement préparés. «L’effort est certes considérable», déclare le propriétaire et directeur Gjendrim Asllani, «mais ça en vaut la peine dans tous les cas». Le restaurant de burgers «Asllanis Corner» à Interlaken Fraîchement préparés et très prisés Asllani que les ingrédients utilisés pour les plats devaient aussi, dans la mesure du possible, provenir de la région: «Nous ne travaillons qu’avec des produits suisses, dont la plupart proviennent de la région.» En été, la clientèle compte de nombreux touristes venant du monde entier. «Les Indiens mangent souvent végétarien, les Arabes commandent surtout des burgers avec du bœuf ou du poulet», explique Gjendrim Asllani avant d’ajouter: «La clientèle locale est également très importante pour les affaires tout au long de l’année. C’est pourquoi le fait d’avoir un bon réseau dans le village est un grand avantage.» Qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs, la clientèle appréGjendrim (à gauche) et son frère Agron Asllani. «Pour notre clientèle, nos burgers ne sont pas du fast food.» Gjendrim Asllani «Je n’avais aucune envie de travailler aussi dur pour quelqu’un d’autre», explique Gjendrim Asllani. C’est pourquoi, après avoir suivi des formations de cuisinier et d’employé de service, il s’est mis à son compte à l’âge de 22 ans et a ouvert «Asllanis Corner» à Interlaken. C’était en 2015. Aujourd’hui, il dirige le restaurant de burgers avec sa femme Luljeta et son frère Agron Asllani, qui ont eux aussi suivi une formation dans la restauration. «Asllanis Corner» organise aussi des banquets. En dehors de la saison estivale, les plats et les boissons sont également vendus à l’emporter et livrés à domicile. www.asllanis-corner.ch A S L L A N I S C ORNER

14 Plat principal Manger au goût du jour Source: Hanni Rützler, Food Report Exotique local De plus en plus de produits autrefois exotiques sont maintenant cultivés au plus près des consommateurs. Le gingembre, le curcuma et les citrons sont également disponibles en Suisse, bio en plus, avec un bien meilleur bilan carbone. Transparence, qualité et écologie Toujours plus de personnes veulent savoir d’où viennent leurs aliments et comment ils ont été produits. Manger bien pour être de bonne humeur L’idée que la nourriture exerce une grande influence sur notre corps, notre psychisme et notre santé est de plus en plus répandue. A base de plante Les aliments d’origine végétale sont de plus en plus valorisés. L’important n’est plus d’imiter les produits animaux; il s’agit bien plus d’une question de santé et de forme physique. Alternatives véganes Nous sommes encore loin d’avoir atteint le pic du véganisme et du beyond food. De plus en plus d’alternatives véganes à des plats traditionnels s’offrent à nous: le chili devient un «chili sin carne» et du «köttbullar» on passe au «kimchi». New glocal L’aspect local monte dans l’échelle des valeurs. Ce n’est plus le prix le plus intéressant du marché qui décide si un produit est importé ou non, mais sa disponibilité régionale. Cuisine hybride Meet Food Cuisine esthétique Food pairing Chef(fe)s cuisto Female connoisseur Sensual food Glocal Qualité Quotidien Ecologie Beyond Food Plaisir Santé New glocal Brutal local Exotique local Urban Farming Cuisine DIY Nourriture éthique Nourriture équitable Zéro déchet Real omnivores Ethno food Clean food Recettes véganes Circular food Veganmania Cell-cultured food New cooking Free from Curated food Nourriture personnalisée Nutri food Forced health Spiritual food Soft health Infinite food New breakfast Snackification Gourmet gardening Nourriture de saison Transparence Nourriture locale Regenerative Food Flexitarisme Cuisine à base de plantes Hédonisme sain Fast good

Plat principal 15 Les produits régionaux sont aussi un atout dans le secteur de la restauration rapide Un kebab est un plat de fast food turc gras et peu sain, composé de viande importée bon marché et d’ingrédients de mauvaise qualité. Faux! C’est un préjugé! Un kebab est un plat de qualité, composé exclusivement d’ingrédients locaux et produit de manière durable. C’est en tout cas valable pour le kebab avec lequel le «Lokal» a fait un carton à l’automne dernier, à l’occasion de la semaine du goût à Bâle. Le succès a été tel que l’expérience sera reconduite lors de l’édition de cette année (du 9 au 15 septembre). Tous les ingrédients sont issus de la région Andra Zwygart est la directrice du «Lokal». Elle explique tout ce que contient ce kebab et d’où proviennent les ingrédients: «La viande que nous achetons provient de la ferme Silberdistel à Holderbank, dans le canton de Soleure, où les abattages se font dans le respect des animaux. Les viandes produites sont du bœuf et de la chèvre. «La broche est confectionnée à la main par Isik Hüssein. Il est le directeur de l’établissement Ubeck Imbiss à la Wettsteinplatz à Bâle.» «Les pains proviennent de l’établissement Aziz Imbiss situé juste au coin. Ils sont cuits avec de la farine provenant du moulin régional de Maisprach.» «Les légumes frais pour la garniture sont fournis par des producteurs locaux. Nous les enrichissons avec des produits fermentés de chez pureTaste à Bâle.» «Le tofu utilisé pour le vegi-kebab provient du producteur local TUYU Tofu dans le Petit-Bâle. C’est Esther Lohri qui a fondé et géré le «Lokal» jusqu’à l’année dernière. La directrice actuelle a plus de 30 ans d’expérience dans le commerce de détail et dans la restauration. Elle tire beaucoup de satisfaction de sa nouvelle activité. «Pendant les deux années de Covid, nous avons connu une grande ascension. Maintenant, les ventes se stabilisent, mais à un niveau plus élevé qu’avant la pandémie», explique Andrea Zwygart. Ce kebab, un délice au goût local L’établissement de quartier du Petit-Bâle s’appelle «Lokal» et son nom est tout un programme. Tous les produits proviennent de producteurs locaux et ils s’associent pour faire un merveilleux kebab – fast food certes, mais un plaisir durable pour les gourmets. Andrea Zwygart, présidente de la direction, en est convaincue: le concept du «Lokal» aurait également ses chances dans le secteur de la restauration. Isik Hüssein confectionne les broches de kebab à la main. Le «Lokal» est un établissement de quartier typique, mais il propose exclusivement des produits de la région. Les prix se situent au niveau de ceux des produits bio vendus par les grands détaillants. Le kebab gourmet était vendu au prix de douze francs. «Pas une grosse affaire», reconnaît Andrea Zwygart, «mais une bonne histoire de relations publiques». Une chance à saisir pour la restauration rapide Andrea Zwygart est convaincue que le concept pourrait également connaître un réel succès dans la restauration rapide. «Les gens apprécient les produits locaux et les plats spéciaux – même pour les repas rapides du midi.» C’est pourquoi elle recommande aux restaurateurs de renforcer leur collaboration avec les producteurs locaux: «Notre succès repose sur le fait que nous n’avons aucun intermédiaire. Nous entretenons un contact direct avec quelque 140 fournisseurs locaux.» Cela représente certes un gros travail en arrière-plan, mais c’est «très satisfaisant» et bien accueilli: «S’il n’y a pas de fraises ou d’asperges locales en février, ce n’est pas un problème pour la clientèle. Je suis sûre que cela serait également compris dans le secteur de la restauration et du fast food.» www.lokalfeldberg.ch Andrea Zwygart (à gauche) et sa collègue Selma Scheuss.

16 People & Entertainment Concepts nouveaux, temps nouveaux En raison du Covid, le plus grand festival latino d’Europe n’a cessé d’être repoussé ces deux dernières années. Cet été, la 25e édition anniversaire de «Caliente!» a eu lieu les deux premiers weekends de juillet. La planification ayant commencé tôt, il fallait tenir compte d’éventuelles mesures Covid, les changements ont été nombreux. Roger Furrer, fondateur et organisateur de «Caliente!», explique comment il est parvenu, pour surmonter la crise, à mettre sur pied un nouveau concept avec un potentiel pour l’avenir. «Caliente!», le plus grand festival latino d’Europe Difficile de faire mieux. La bière zurichoise Hürlimann était déjà si bonne il y a 180 ans qu’il n’y a pas d’amélioration à apporter. Cette lager harmonieuse et fruitée restemoderne, tout en offrant à chaque gorgée un sentiment de nostalgie et de tradition. Une bière comme autrefois, quand les ados roulaient en vélomoteur Puch, Ciao ou Pony et éprouvaient une sensation de totale liberté. Il est grand temps de revivre cette époque, de Le Hürlimann Töffli Tour: une virée Inscrivez-vous maintenant et allez-y plein gaz le 25 septembre Pour la première fois cette année, «Caliente!» n’était pas une grande fête de rue, mais se limitait à l’aire de la caserne. Pourquoi donc? Roger Furrer: C’est parce que nous devions commencer l’organisation tôt et que nous avions besoin d’une sécurité de planification. Cette édition de «Caliente!» aurait aussi été possible avec le contrôle des certificats Covid. L’abandon de la grande fête de rue au profit d’un festival sur un site fermé est donc né d’une nécessité, mais a été un franc succès. Chacun des deux samedis affichait complet, avec 10000 billets vendus, et environ 9000 entrées chaque vendredi. En parlant des billets vendus: l’entrée au «Caliente!» était pour la première fois payante… …et le public s’est montré très compréhensif. A 20 francs les samedis et 15 francs les vendredis, le montant de l’entrée était très raisonnable, c’était en fait une sorte de participation aux frais. Nous avons fait venir 25 groupes internationaux et avons proposé un festival de haut niveau. Cette année, «Caliente!» n’était pas une fête de rue rassemblant près de «Le public était plus restreint, mais de loin meilleur.» Roger Furrer Fondateur et organisateur de «Caliente!» 350000 participants, mais un festival culturel attirant quelque 40000 visiteurs réellement intéressés par la culture latine. Les fans de musique latine ont pu apprécier des concerts de grande qualité dans l’ancienne caserne, comme celui du groupe new-yorkais Flor de Toloache, récompensé par un Grammy. Pour finir en beauté, Che Sudaka, originaire de Barcelone, a donné un spectacle endiablé, mélangeant ska, rock et musique latine. Certes, le public était plus restreint, mais de loinmeilleur. Avant ça, il y avait aussi des gens dont le premier intérêt était de boire plus que le raisonnable. Autant dire qu’ils n’étaient plus là. Est-ce également lié au fait que les moins de 18 ans n’avaient pas le droit d’entrer? Oui, cela a eu des effets positifs, et nous n’avons pas eu à demander constamment des pièces d’identité dans les bars au milieu de l’agitation monstre. Par le passé, la police a effectué des achats tests avec des jeunes de 17 ans qui en paraissaient 25. Ce genre de problème était cette fois complètement écarté. En raison du public plus restreint, les ventes de boissons ont bien sûr été moins importantes qu’auparavant, mais cette fois-ci, les nombreux resquilleurs ont disparu. Nous nous sommes occupés de l’achat des boissons et les produits de notre partenaire Feldschlösschen ont comblé tous les souhaits. Avec la San Miguel Fresca et la Superbock, il y avait également deux bières de pays latins qui collaient parfaitement à l’ambiance. Un temps exceptionnel était aussi partir ensemble pour un tour en vélomoteur et de savourer ensuite uneHürlimannbien fraîche et une saucisse grillée. Ce sera possible le 25 septembre, date à laquelle aura lieu le premier «Hürlimann Töffli Tour». Le départ et l’arrivée de ce tour se font au vélodrome de Zurich-Oerlikon, un lieu de nostalgie pour de nombreux Zurichois, tout comme la Hürlimann et les vélomoteurs. Le départ est fixé entre 10h et 11h, soit pour un itinéraire

People & Entertainment 17 Impressions du festival latino Caliente 2022. nostalgique en vélomoteur de circonstance; nous n’aurions pas pu rêver meilleure météo durant ces deux weekends. Ni trop chaud, ni trop froid: nous n’avions jamais eu autant de chance au niveau de la météo depuis la première édition en 1995. Ce «Caliente!» a été un véritable succès. A l’avenir, envisagez-vous une nouvelle fête de rue pour un large public ? Non, car une fête de rue aussi importante avec plusieurs centaines de milliers de personnes n’est presque plus possible aujourd’hui en raison des conditions strictes imposées par les autorités. Mais nous avons la chance que le site de la caserne soit en cours de réaménagement et que le plus grand terrain ouvert au milieu d’une ville suisse y soit créé. Au vu de l’expérience de cette année, le prochain «Caliente!» aura de nouveau lieu là-bas, mais sur un site plus grand. Peut-on dire que vous avez su tirer du positif de la crise du Covid et avez créé un nouveau concept à succès? On peut dire ça, oui. Aujourd’hui, en tant qu’organisateurs de festivals, nous devons faire preuve de plus de flexibilité et de créativité. Dans des temps nouveaux, il faut des concepts nouveaux pour que les réussites du passé soient aussi celles de l’avenir. www.caliente.ch proposé, soit pour un tour individuel; le trajet relève de la responsabilité de chacun(e). À partir de 13h, le DJ Beck in Black attendra les participant(e)s au vélodrome, en plus des saucisses grillées et des bières Hürlimann; et des cyclistes assureront le divertissement sportif avec un programme de courses. Chacun(e) vient avec son propre vélomoteur. Les personnes qui s’autorisent une Hürlimann de trop pourront laisser leur engin sur le parking et le récupérer le lundi avec l’esprit sobre. Cela vous intéresse? L’expérience coûte seulement 25 francs. Le prix comprend aussi une bière ou une autre boisson, une saucisse et un petit souvenir. Faire ce tour de nostalgie rend doublement heureux: d’abord un tour de vélomoteur, puis une tournée de bière. Les organisateurs se réjouissent d’avance de votre participation. www.huerlimann.ch Inscrivez-vous et venez le 25 septembre pour vivre au maximum l’expérience du vélomoteur. S’inscrire ici au «Hürliman Töffli Tour»

People & Entertainment 19 Une bière avec Thomas Schneider et Salvatore Lagrotteria Cela fait des années que vous partez à la chasse à la bière. Est-il devenu plus facile de dégoter des nouveautés intéressantes? Thomas Schneider: Oh oui, grâce aux Américains qui arrivent toujours à créer de nouvelles tendances, les bières n’ont jamais été aussi diversifiées. Les brasseurs américains se sont plongés dans l’histoire et ont renouvellé des styles de bière anciens comme la Berliner Weisse ou la Gose. Avec des houblons de meilleure qualité, ils ont donné un nouveau souffle à de multiples bières, cherché à repousser les limites et parfois brassé des stouts à 15 ou 16% de volume. De plus, chaque brasserie américaine dispose de plusieurs fûts de whisky et de bourbon pour laisser mûrir la bière. Rapidement, la tendance de la bière artisanale a traversé l’Atlantique pour arriver jusqu’à nous… Salvatore Lagrotteria: …et a ravivé l’envie de brasser, permis une plus grande diversité et relancé la force d’innovation. Les grandes brasseries ont aussi commencé à proposer de nouveaux styles comme les pale ales. Thomas Schneider: Du côté des lager aussi, il y a de nombreuses nouveautés intéressantes, les brasseurs suisses ayant tendance à accentuer fortement la note sucrée et le caractère malté des bières de basse fermentation. Les tendances comme le sans alcool et le sans gluten sont aussi prises en compte dans le développement des nouvelles bières. Vous chassez aussi les bières sans alcool? Thomas Schneider: Bien sûr, mais pas que… Les mélanges de bières à d’autres boissons et les radler nous intéressent aussi. Mais si je peux me permettre d’ajouter une chose sur les États-Unis: nous étions il y a peu à Denver, la ville qui se dispute avec Portland le titre de « capitale de la bière » en Amérique, et donc du monde. Denver compte à elle seule une soixantaine de brasseries, tout comme Boston. Nous nous sommes demandé comment elles arrivaient toutes à survivre. Avez-vous trouvé la réponse? Salvatore Lagrotteria: C’est à Boston que nous avons eu une illumination: là-bas, la plupart des brasseries proposent aussi un pub ou un service de restauration; les gens s’y retrouvent pour manger et bruncher, et tous consomment de la bière, en essaient de nouvelles et partagent leurs impressions. En Suisse, les habitudes sont plus traditionnelles. Les Suisses sont fiers de leurs bières locales et sont moins friands de nouveautés que les Américains. N’est-ce pas le reflet de la société d’aujourd’hui? Salvatore Lagrotteria: En effet. Les Américains veulent toujours créer des nouveautés, se montrer créatifs. Apple en est un bon exemple. Ou encore Starbucks. Ces dernières décennies, les «Ricains» n’ont pas seulement révolutionné le marché de la bière, mais aussi celui du café. En Europe et en Suisse, en revanche, on a souvent peur de se lancer et d’oser la nouveauté. On préfère s’en tenir à ce qui a déjà fait ses preuves. «Les Américains, toujours tendance» Thomas Schneider s’est déjà frotté à 36 500 différentes bières et s’est fait connaître sur la scène internationale des Beer Hunters avec le surnom «ttt»: «Thom the Tank»! SOIF est parti à sa rencontre et à celle de son collègue Salvatore Lagrotteria, lui aussi un «chasseur de bières» passionné. Très vite, on comprend que tous les deux sont attirés par les États-Unis. Une conversation sur la bière, mais aussi sur les différences culturelles, sur la volonté de nouveauté et sur les traditions. Thomas Schneider et Salvatore Lagrotteria sont des «beer hunters» (chasseurs de bières). Leur objectif est d'en découvrir le plus possible. Thomas Schneider est logisticien de journaux à la Poste et pratique ce hobby depuis 1987. Il a déjà goûté 36500 bières, ce qui le place en numéro 1 en Suisse, et personne au monde n’a bu autant de bières suisses que lui. Salvatore Lagrotteria, responsable informatique et sommelier ès bière, s’est lancé quelque temps plus tard et en est aujourd’hui à environ 14000 bières. Le recordmondial est détenu par un Danois et se situe autour de 70000 bières. BE ER HUN T ER S Thomas Schneider (à gauche) et Salvatore Lagrotteria. Thomas Schneider: Mais comme nous l’avons dit: la tendance de la bière artisanale, qui nous est venue des États-Unis il y a de nombreuses années déjà, a également fait évoluer les choses dans le bon sens en Suisse. Pour finir, parlons brièvement des «beer hunters»: que faut-il savoir de vous? Thomas Schneider: Nous nous rencontrons régulièrement, aussi chez l’employeur de Salvatore à Zurich, où nous avons notre «sanctuaire de la bière». D’avril à octobre, je me rends presque tous les weekends à des festivals de la bière, la plupart en Suisse, mais aussi à l’étranger. Salvatore Lagrotteria: Pour nous, la bière est absolument partout. Ce qui me fascine, c’est que dans le milieu de la bière, on rencontre beaucoup de gens passionnants issus d’autres professions, tout comme beaucoup de femmes. La bière est une boisson très conviviale et la scène de la bière est pacifique. Je ne me souviens pas avoir assisté à une seule bagarre lors d’un festival de la bière.

People & Entertainment 21 À gagner: Avez-vous lu attentivement ce numéro de SOIF? Si oui, le quiz de cette page ne devrait pas vous poser trop de problèmes. Les lettres des six bonnes réponses donnent le mot mystère. 1. Une question simple pour s’échauffer: comment s’appelle le père fondateur de Feldschlösschen? A Theodor Feldschlösschen E Theophil Roniger B Theopald Braumann 2. Et comment s’appelle le plus grand festival latino d’Europe, qui se déroule à Zurich depuis 1998? S Caliente L Ambiente F Latinente 3. Une bière porte le nom de l’année de fondation de Feldschlösschen. Comment s’appelle-t-elle? S Feldschlösschen 1776 C Feldschlösschen 1876 T Feldschlösschen 1976 4. Le Negroni est un classique parmi les cocktails. De qui tient-il son nom? I du roi Alfonso Negroni E de la duchesse Camilla Negroni A du comte Camillo Negroni 5. Quel est le type de véhicule dont Feldschlösschen a acquis la plus grande flotte en Suisse en 2021? P des camions électriques N des camions de livraison hybrides V des trottinettes à hydrogène 6. Et pour finir, une question facile: où se trouve l’escape room de Feldschlösschen? A à Rhonefelden E à Rheinfelden U à Emmenfelden La solution est: ______ Veuillez envoyer le mot de la solution et vos coordonnées (prénom, nom, numéro de téléphone et établissement de restauration) par e-mail à durst@fgg.ch. Dernier délai d’envoi: 10 septembre 2022 Ont gagné chacun(e) deux billets d’une journée (samedi ou dimanche) pour la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres à Pratteln: Beatrice Studer (Gasthof Sonne, Niederbuchsiten), Sven undHans Kistler (Gasthaus Bären, Bözen) et Familie Stiassny (Hotel Restaurant Holiday, Thoune). GAGN A N T S DE J U I L L E T 2 0 2 2 Des sensations dans l’escape room Theophil Roniger lors de ses années d’apprentissage et de compagnonnage. Trois expériences pour des groupes de cinq personnes Il voulait créer la meilleure bière possible. C’est pourquoi le jeune Theophil Roniger a pris son bâton de compagnon et appris durant des années le métier de brasseur de fond en comble. De retour à Rheinfelden, il a brassé le premier jus le 8 février 1876, posant ainsi la pierre angulaire d’une histoire à succès. Quiconque visite la nouvelle escape room dans les murs du château de Rheinfelden se lance dans une quête pleine d’aventures sur les traces du pionnier de la bière et du père fondateur de Feldschlösschen. Pendant environ une heure, il faut trouver des indices et résoudre les énigmes liées à la quête de Theophil Roniger pour trouver la meilleure recette de bière possible pendant ses années de compagnonnage. Résolvez le quiz sur cette page et vous serez peut-être bientôt dans la nouvelle escape room. Vous pourriez remporter l’une des trois entrées pour un groupe de cinq personnes. www.brauwelt.ch

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